Aujourd'hui, direction le marché San Pedro de Cusco. Je crois bien que ça m'a réconcilié avec cette ville !!!

Un immense hangar avec des espaces bien définis pour les vêtements (pas franchement artisanal mais bon...), les fleurs, les céréales, les fruits, les jus de fruits frais(un régal!), les restaurants...

On mange pour 5 soles une soupe et un plat principal ! Bon il ne faut pas être regardant quand la cuisinière qui vient de manger avec les doigts se met à cuisiner ton plat (sans lavage de mains!), puis regoûte ce qu'elle a préparé avec ses mêmes doigts ( toujours pas lavés entre temps!)

On s'est régalé au niveau des yeux et des papilles !


Comme ça ne suffisait pas, on s'est dirigé vers les Salinas de Maras !

Une petite marche dans le vent frais au milieu des aloé véras (sans veste oups!) avec de gros, mais vraiment gros nuages gris ...et nous arrivons donc logiquement avec la pluie (et toujours sans veste!) sur le site.


Petite histoire :

Situé à 50 kms de Cusco, au cœur de la Vallé sacrée des Incas, à 3300m d'altitude, il s'agissait de bassins salins exploités par les incas, ou plutôt leurs descendants, les Indiens de la Vallée.

A l'époque, autour des II et IIIème avant J.C., les bassins ont connu leurs heures de gloire, puisqu'ils approvisionnaient en sel la région de Cusco mais aussi le Pérou tout entier.

Les familles de paysans locaux (entre 700 et 800 familles), réunis maintenant en coopérative, ont conservé cet héritage de générations en générations. Aujourd'hui, avec l'industrialisation et l'extraction du sel de mer, les salines ne peuvent plus constituer un revenu principal pour ces familles, qui, en général, cultivent des terres en complément.

Les 3600 bassins qui font de ce site un lieu d'exception ne dépassent pas la taille de 20 m² pour les plus grands d'entre eux. La production de sel avoisine les 150 à 200 tonnes par an.


Nous ferons rapidement le tour car quelque peu frigorifiés (mais vous en avez pas marre de partir sans vos vestes????), mais le site nous a malgré tout beaucoup impressionné par son emplacement, ses couleurs et son étendue.


Petite anecdote péruvienne : au milieu des carrefours (même s'il y a des feux de signalisation...), tu as des agents (généralement des femmes) qui font la circulation, sifflet à la bouche, histoire qu'il règne un minimum d'ordre dans tout ce bazar !!! Métier particulier....